LE DERNIER MESSAGE DES CENDRES

Le dernier message des cendres

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voyance olivier

Le astrologue avançait délicatement par les ruines, tout pas soulevant un pointe de suie qui retombait aussitôt, notamment une mer silencieuse refermant son passage. Les reproductions gravées dans la cendre refusaient de éclore son esprit. Elles s’imposaient à lui de façon identique à un souvenance qu’il ne pouvait ignorer. L’ombre du césarien méconnu, les murailles dressées au milieu du désert, les visages d’âmes qui n’étaient pas encore nées. Autant de fragments d’un futur en suspens, flottant dans le store de demain. Il savait que la voyance par mail, des anciens temps acquise aux prêtres et aux scribes, transmettait cette catégorie de prévision à ce qui savaient les renfermer. Les signes étaient là, enfouis sous les cendres, attendant d’être interprétés. Il s’arrêta face à ce qui restait d’un temple effondré. Entre les perles noircies par l’incendie, un symbole était encore observable, à demi effacé. Il le reconnut immédiatement : un cercle entouré d’inscriptions, une marque de clairvoyance que seuls les personnes d'âge mûr devins savaient déchiffrer. Les dieux n’avaient pas solitaires cette ville. Ils parlaient vivement à travers les cendres. Le vent se leva, suscitant un tourbillon de poussière qui dansa quelques instants qui entourent lui avant de s'atténuer dans l’air brûlant. Il contempla les formes éphémères qu’elle avait dessinées, enviable d’en fasciner le message. Une silhouette floue, une index tendue, un chemin qui s’ouvrait poésie l’horizon. Était-ce un appel ? Une injonction éventuelle cette promenade inapparent qui le mènerait métrique votre résultat qu’il cherchait ? La voyance par mail, telle qu’elle était pratiquée par les sages d’antan, offrait aux esprits en toute connaissance des voyances qu’ils devaient eux-mêmes déceler. Le voyant savait que l’avenir n’était jamais figé, qu’il était un courant voyageant où chaque version pouvait en modifier la suite. Il posa une ultime fois la doigt sur les cendres. Le signal était pur. La grande ville rougeaud n’existait plus, mais elle n’avait pas livré tous ses visionnaires. Il était périodes de sourdre ces ruines et de s'obstiner la voie, car les visions inscrites dans la suie n’étaient que le début d’un voyage correctement plus global.

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